Juin 2012 - N° 1225
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Patrick Kron, patron d’Alstom, va présider Fer de France

Juin 2012 - N° 1225 - Actualités

C’est Patrick Kron, PDG d’Alstom, qui va présider Fer de France, l’organisme qui doit fédérer l’industrie ferroviaire française et dont la création a été décidée à l’issue des Assises du ferroviaire en décembre 2011. Cette information révélé par mobilicites.com le 26 avril a été confirmé par l’intéressé quelques jours plus tard. Selon mobilicités, c’est Guillaume Pepy qui prendrait la vice-présidence. La décision a été entérinée le 25 avril 2012 lors d’une réunion au sommet qui s’est déroulée au siège de la SNCF, rue du Commandant-Mouchotte à Paris, suivie d’un dîner à l’Opportun, un restaurant du quartier de Montparnasse. Elle rassemblait plusieurs autres numéro 1 des grandes entreprises du secteur ferroviaire comme Pierre Mongin (RATP), Hubert du Mesnil (RFF), Jacques Gounon (Eurotunnel). Egalement présents, Louis Nègre pour la FIF (Fédération des industries ferroviaires) et pour le Groupement des autorités responsables de transport (Gart), ainsi que Francis Grass au nom de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP). Ces trois organisations ont vocation à être intégrées à Fer de France qui n’a pour l’heure pas encore d’existence effective. Ses contours et ses missions ont fait l’objet ces dernières semaines d’une mission confiée à un préfigurateur du Conseil général de l’environnement et du développement durable au ministère du Développement durable .

 

Une figure incontestable

 

Le gouvernement et l’Elysée souhaitaient que le président soit désigné avant l’élection présidentielle. Mais ce choix a été difficile. A l’origine, Nathalie Kosciusko-Morizet, l’ex-ministre de l’Ecologie aurait voulu pouvoir être en mesure d’annoncer dès la séance finale des Assises du ferroviaire, fin décembre 2011, le nom de celui qui incarnerait Fer de France. L’objectif du groupe de travail présidé par Bruno Angles était d’attirer une figure incontestable de l’industrie, si possible extérieure à la filiale ferroviaire. Toutefois, Louis Gallois, Denis Ranque (ex-Thales et Technicolor) ou Jean-François Dehecq (Sanofi-Aventis) n’ont pas souhaité s’engager pour diverses raisons, alors que Guillaume Pepy proposait ses services.

 

Dialogue équilibré

 

Finalement, la direction de Fer de France va échoir aux deux principaux acteurs de la filière ferroviaire française, ce qui n’était pas forcément le but recherché initialement. Plusieurs acteurs soulignaient ces derniers mois la nécessité d’un dialogue et de rapports plus équilibrés entre les entreprises de différentes tailles du secteur.

Rappelons que le comité de filière a publié mi-avril 2012 ses recommandations pour la branche et qu’un fond de modernisation des entreprises ferroviaires, doté de 40 millions d’euros, vient d’être créé.

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