JCDecaux porte plainte après la dégradation de centaines de Vélib’ à Paris
Mai 2014 - N° 1146 - Ecomobiles
Dans la nuit du 14 au 15 avril, sous une magnifique pleine lune, (...) les pneus de 453 Vélib' ont été crevés (...) Face à la justice et au travail, on se dégonfle pas». Telle est la revendication d'un groupe d'activistes anonymes, publiée sur le site Indymedia.org. Le groupe JCDecaux, exploitant du Vélib', a confirmé les dégradations et porté plainte le 17 avril 2014. La police a ouvert une enquête. Les auteurs de ces dégradations expliquent avoir «voulu faire payer» les «esclavagistes». «JCDecaux et la justice collaborent : en effet, dorénavant, lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib', JCDecaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d'un juge pour enfants», dénoncent-ils. Ils indiquent également que les Vélib' seraient en partie fabriqués en prison par des détenus, notamment à la prison de Villepinte. Interrogé par l'AFP, JCDecaux n'a souhaité faire aucun commentaire. Les Vélib' sont régulièrement la cible d'actes de vandalisme. En 2012, près de 9000 vélos sur les plus de 20 000 disponibles ont été dégradés ou volés.